Gouvernance d'entreprise, qualité de l'information financière et fraude
Gouvernance, qualité de l'information financière et fraude
Julien LE MAUX
JFD Éditions
PLAN
DE L'OUVRAGE
Publié en 2016, Gouvernance d'entreprise, qualité de l'information financière et fraude a pour objectif de fournir un ouvrage complet portant sur la gestion des risques financiers associés au pouvoir et aux conflits d'intérêts dans l'entreprise.
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Depuis près de 15 ans, les codes de bonne gouvernance rédigés par les associations de dirigeants d’entreprise et les lois promulguées par des assemblées nationales se multiplient. Pourtant, les scandales continuent d'éclater et ne semblent pas vouloir s'arrêter. D’Enron en 2002 à Toshiba en 2015, en passant par Worldcom et Nortel en 2003, American International Group en 2005, Madoff en 2008 et Saryam en 2009, les fraudes continuent et les montants en cause ne diminuent pas.
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C’est dans ce cadre que l’idée d’écrire un ouvrage portant sur la gouvernance d’entreprise, la qualité de l’information comptable et financière et la fraude est née. Son originalité réside dans son approche, qui mêle à la fois les conclusions de travaux universitaires et des recommandations pour les professionnels,
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L'ouvrage est divisé en quatre parties.
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La première est consacrée aux différents concepts, acteurs et problématiques relatifs à la gouvernance d’entreprise.
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La seconde partie porte sur la qualité de l’information comptable et financière, les leviers permettant de la gérer et les méthodes pour l’évaluer.
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La troisième partie a pour objectif de fournir au lecteur tous les concepts théoriques et les outils pratiques destinés à lutter contre la fraude.
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Enfin, la quatrième partie est composée de trois études de cas, dont les thèmes sont liés aux trois premières parties du livre, et qui permettent au lecteur d’appréhender des situations concrètes nécessitant l’application de tous les outils précédemment présentés.
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À la fin de chaque chapitre se trouve un questionnaire à choix multiples destiné à aider le lecteur à vérifier s’il a correctement assimilé le contenu du chapitre. S’y trouve également une section intitulée « Le professionnel s’interroge » qui fournit une série de questions que toute personne intéressée aux problématiques abordées dans le chapitre devrait se poser.
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Le chapitre 1 expose le cadre théorique dans lequel s’inscrit la gouvernance. Les théories de l’agence, des parties prenantes et des ressources et compétences y sont présentées. Le rôle de l’actionnariat, et plus globalement du contrôle, sur la gouvernance des entreprises y est démontré. En effet, une mauvaise qualité de la gouvernance a pour conséquence de permettre aux acteurs contrôlants de pouvoir extraire des bénéfices privés au détriment de toutes les autres parties prenantes.
Le chapitre 2 est consacré aux méthodes d’évaluation de la gouvernance. Depuis une décennie, de nombreux travaux ont porté sur la notation et la classification des systèmes de protection des actionnaires. De l’évaluation de la protection des actionnaires minoritaires au niveau national, les travaux se sont rapprochés des entreprises en définissant des grilles de notation de la qualité de la gouvernance.
Le chapitre 3 porte sur le rôle des dirigeants dans la gouvernance des entreprises. Y sont exposées les différentes théories établies concernant leur rôle dans la définition de la gouvernance, mais également l’impact de leurs qualités et défauts personnels. Ce chapitre traite aussi des problématiques relatives à leur rémunération.
Le chapitre 4 est consacré au conseil d’administration, acteur majeur dans la gestion des pouvoirs et des conflits d’intérêts au sein de l’entreprise. Il doit présenter différentes caractéristiques, et ses membres doivent respecter certains critères, pour permettre à l’entreprise d’afficher une bonne qualité en matière de gouvernance.
Le chapitre 5 porte sur la place de l’auditeur au sein de la gouvernance. Son rôle de vérificateur des états financiers en fait un acteur important des questions relatives à la gouvernance d’entreprise. Toutefois, ce n’est pas une raison pour que son intervention ait été toujours parfaite et sans tache. Sont abordées dans ce chapitre les problématiques liées à ses qualités et à sa rémunération.
Le chapitre 6 introduit la question de la qualité de l’information comptable et financière publiée par les entreprises. Contrairement aux idées reçues, cette qualité peut être gérée comme celle de toute autre communication. Or, cette gestion remet en cause les concepts de transparence et d’image fidèle. Ce chapitre expose les raisons et les conséquences de la gestion de la qualité de l’information comptable et financière.
Le chapitre 7 a pour objectif de fournir aux lecteurs les outils permettant d’évaluer le degré de gestion de la qualité de l’information comptable et financière. Ces outils sont nombreux, et différents exemples montrent qu’il est relativement aisé d’apprécier cette qualité.
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Le chapitre 8 porte sur la fraude comptable et financière. Les cas de fraudes sont courants depuis 15 ans et ils ne sont pas voués à disparaître prochainement. Ce chapitre permet au lecteur de comprendre les différents types de fraudes existants et de maîtriser un outil essentiel : le triangle de la fraude.
Le chapitre 9 est consacré aux méthodes de détection et de prévention de la fraude comptable et financière. Y est principalement abordée la compréhension de la personnalité des fraudeurs afin de mieux pouvoir anticiper leurs actes.
Les trois derniers chapitres sont trois études de cas portant sur la gouvernance, la qualité de l’information financière et la fraude, qui permettent de mettre en application toutes les théories et tous les outils pratiques développés au cours des précédents chapitres. Ces études de cas ont été bâties à partir de cas réels, mais les noms des sociétés ont été modifiés afin de préserver l’anonymat des acteurs en cause.